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                   Volume 2, No. 6, 25 septembre 2003 
                  Opinion
                  L'écogestion des congrès et colloques du Québec, 
                    un passage obligé pour maintenir le cap vers 2008
                  Les colloques et congrès du Québec génèrent 
                    une quantité appréciable de matières 
                    résiduelles qui sont loin de prendre le chemin de la 
                    valorisation. Bien que les statistiques ne soient pas disponibles 
                    pour évaluer adéquatement les quantités 
                    de matières qui pourraient ainsi être détournées 
                    de l'enfouissement, on ne se trompe certainement pas en affirmant 
                    que leur contribution à l'atteinte des objectifs de 
                    la Politique québécoise de gestion des matières 
                    résiduelles 1998-2008 est loin d'être négligeable. 
                    Cette politique Ministère de l'Environnement du Québec 
                    du prévoient la mise en valeur de plus de 65 % des 
                    matières résiduelles potentiellement valorisables. 
                     
                  À l'heure où certaines municipalités 
                    sont tentées de repousser l'échéance 
                    de 2008, nous croyons au contraire fermement qu'il faille 
                    investir dans des actions qui peuvent nous faire progresser 
                    vers l'atteinte de cet objectif. Une de ces actions est de 
                    développer un modèle de gestion écologique 
                    des colloques et congrès du Québec. En rejoignant 
                    un nombre important de décideurs de toutes catégories 
                    de professions, l'écogestion des colloques et congrès 
                    a une valeur d'exemple capable d'influencer la conduite écologique 
                    des affaires au Québec. 
                  Les directions des établissements qui accueillent 
                    des congrès ou colloques devraient donc se doter d'une 
                    structure organisationnelle et adopter une politique environnementale 
                    qui exige de la part des organisateurs de ces événements 
                    l'application systématique du programme des 3RV (Réduction 
                    à la source, Réemploi, Recyclage et Valorisation) 
                    et que les coûts de l'opération soient intégrés 
                    aux frais d'inscription des participants. La promotion de 
                    l'éducation à l'écogestion de l'événement 
                    devrait être incluse aux coûts, ce qui offrirait 
                    aux groupes qui font de l'éducation à l'environnement, 
                    présents dans toutes les régions du Québec, 
                    une tribune pour accomplir leur mission. Le message et le 
                    contenu éducatif qui accompagnent les interventions 
                    concrètes sur le terrain sont des atouts sûrs 
                    pour le succès de l'opération. 
                  Nous sommes à mi-parcours de la route qui mène 
                    vers l'objectif 2008. C'est donc maintenant qu'il faut agir 
                    pour généraliser l'écogestion des colloques 
                    et congrès du Québec. C'est notre capacité 
                    à créer des partenariats efficaces qui en assurera 
                    le succès. 
                  Robert Litzler 
                    Président de l'AQPERE 
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